Réflexion de coureur en fin d’année mais pas en fin de carrière.

 L’effort solitaire du coureur à pied paraît plus simple lorsqu’il est partagé.

Est-ce que courir en groupe permet une progression plus rapide ?

 Sans doute l’émulation stimule-t-elle la progression.

Si les performances ont une certaine importance elles ne devraient cependant jamais prendre le pas sur le plaisir de courir dans une ambiance conviviale.

Si, jusqu’à un âge certain, les séances de fractionnées combiné à des séances d’endurances permettent d’améliorer ses performances, en est-il encore de même lorsque les séances de fractionnées deviennent, à un certain âge, source de blessures à répétitions ?

Ne vaut-il pas mieux alors se contenter de séances d’endurances quitte à régresser, mais en continuant à prendre du plaisir sans risquer de se blesser ?

C’est vrai qu’il est frustrant de constater qu’en prenant de l’âge les performances reculent.

 Mais après avoir mené pendant une trentaine d’année une carrière honnête avec une moyenne de 40’ sur 10 km, 1 h 25’ sur semi-marathon, 3 h 20’ sur marathon, 72 km en six heures même sans aucun podium à la clé, qu’avons nous encore à prouver ?

On peut encore prendre du plaisir en queue de peloton en tentant de passer sous l’heure sur un 10 km ou de boucler un semi-marathon en moins de 2 h 10’.

Après quarante ans de pratique la course à pied rend beaucoup plus humble.

 La commission d’athlétisme de l’UJLL (CD57 JLL-FSCF) vous souhaite une bonne et heureuse année 2018, qu’elle soit pour vous source de joie de de bonheur. Les occasions de se rencontrer au départ d’une course seront encore nombreuses en 2018. Cross, course sur route trail, run & bike, autant de rendez vous conviviale pour partager la joie de courir pour le plaisir.

Jean-Pierre Walch