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Marathon de Paris 15 avril 2012

Publié il y a 12 ans par

Marathon de Paris 15 avril 2012
Courir un marathon est à la portée de tout le monde pour peu que l’on soit en bonne santé. Certes, courir un marathon en 2 h 10 – 2 h 45 nécessite un minimum de talent, de bonnes dispositions physiques et un entraînement intensif. Boucler la distance en 3 h 00- 3 h 45 demande de l’entraînement, une hygiéne de vie relativement saine et un moral à toute épreuve. Pour espérer un temps correct sur cette distance mythique, trois séances hebdomadaire avec 40 à 60 km sont insuffisantes pour passer la barre fatidique du 30° km. Cinq séances avec un volume de 80 à 120 km peuvent amener le marathonien à couvrir la distance en moins de 4 h 30 dans de bonnes conditions. Malgré tout, rien n’est jamais acquis, mais avec un tel entraînement on abordera le marathon avec sérénité. L’âge est-il déterminant dans la réussite d’une performance sur le marathon ? L’âge idéal pour établir une performance sur cette distance se situe entre 30 et 40 ans lorsque l’organisme dispose encore de tous ses moyens physiques. Là non plus rien n’est écrit d’avance, on a vu des sexagénaires courir un marathon en moins de 3 h 00. Toutefois lorsqu’on approche la soixantaine nos possibilités physiques s’estompent, il faut alors savoir s’adapter et accepter de ne plus réaliser les performances de nos trente ans, sans pour autant se fermer toutes les portes. D’autres possibilités s’offre à nous dans le domaine de la course à pied. Toutefois le marathon de Paris que j’ai bouclé ce dimanche 15 avril 2012 en 4 h 59’02’’ restera un très bon souvenir. Les douleurs musculaires s’estompent un peu moins vite qu’il y a trente ans, mais le bonheur de franchir la ligne d’arrivée d’un marathon est toujours aussi intense. Bien sûr je pourrais être déçu de ne pas avoir atteint l’objectif fixé à l’avance ( 4 h 30), mais il faut être réaliste, la préparation ne fut pas optimale. 40 à 60 km par semaine pendant trois mois c’est insuffisant. Les douleurs apparues après le trente et unième kilomètre m’ont rappelé à la dure réalité. Les trente premiers kms parcouru en une moyenne de 6’10’’ n’était qu’un leurre. La suite fut un calvaire, mais je m’y attendais. Mon camarade d’entraînement, Rémy Doh, qui m’avait embarqué dans cette galère, boucle son premier marathon en 4 h 55’02’’. Laurent Bellucci, un autre camarade d’entraînement qui nous a fait profiter de son véhicule pour rejoindre la capitale, a terminer son troisième marathon en 3 h 58’40’’ réalisant son objectif – de 4 h 00. Merci à Elodie qui nous a servi de guide dans les méandres des transports en communs parisiens. Je n’oublie pas le petit verre de vendanges tardives dégusté la veille et au 39° km dans le bois de Boulogne, offert par Clarisse la vigneronne de la cave du roi Dagobert.
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