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1982-2012 le SLC Danne et 4 vents fête ses 30 ans

Publié il y a 12 ans par

1982-2012 le SLC Danne et 4 vents fête ses 30 ans
Le sport loisir club Danne et Qautre Vents fête, en 2012, son trentième anniversaire. Que de kilomètres parcouru en trente ans. Plus de 200 coureurs ont, durant ces 30 ans, porté, un moment ou un autre, les couleurs du SLC Danne et Quatre Vents. Certains courent toujours, quelques uns portent toujours le maillot du SLC, d’autres ont mis un terme à leur carrière sportive, d’autres encore courent sous d’autres couleurs. Au mois de septembre prochain, les dirigeants du SLC organiseront une grande fête de retrouvailles pour laquelle il souhaite rassembler tous les adhérents du club, anciens et actuels. Malheureusement ils ne possèdent pas les coordonnées de chacun des quelques 200 et plus de coureurs ayant porté un jour leurs couleurs. C’est pourquoi vous trouverez en pièce jointe pdf la liste des athlètes ayant eu une licence au SLC. Si vous y figurez, vous pouvez prendre contact avec Sébastien Jacob : jacob.seb@free.fr ou avec Jean-Luc Jacob : jjluc@live.fr 1982-2012 : Le SLC Danne et 4 Vents a 30 ans Jean-Pierre Walch Trente ans d’une vie passionnante porté par Jean-Luc et Sébastien Jacob, Loulou Philippe Sibenaler, Dominique Madeleine et bien d’autres encore qui ont rejoint le club au fil des ans, au fil des kilomètres. Dans ses années fastes, le SLC comptait jusqu’à près d’une centaine de licenciés. Ils avaient de 8 à 60 ans et écumaient les cross de l’UJLL et toutes les épreuves sur route en Lorraine, en Alsace et même au-delà des frontières. S’il a compté dans ses rangs des champions tel Gérard Goulon, champion de France FSCF de cross, vainqueur des cross du RL, de l’Est Républicain et du Figaro, telle Stéphanie Baltz Championne de France FSCF de cross, 6° seniores féminines aux championnats de lorraine FFA de cross, le SLC fut surtout un club de passionnés qui couraient pour leur plaisir sans se soucier de tutoyer les sommets de la hiérarchie. Bien souvent de prétendus spécialistes de l’athlétisme regardaient les athlètes du SLC avec condescendance et les traitaient de touristes. Il est vrai que les performances réalisées par les adhérents du SLC ne défrayaient guère les rubriques sportives. Toutefois, lorsqu’on analyse, avec le recul, les temps réalisés par ces athlètes dans les années 1980-1990-2000,ont s’aperçoit qu’ils étaient loin d’être ridicule dans un environnement beaucoup plus relevé qu’actuellement. Une moyenne de 1 h 25 sur semi-marathon, 3 h 15- 3 h 20 sur marathon 38’-40’ sur 10 km situait, à l’époque, ces athlètes dans la seconde moitié du classement. Aujourd’hui, les coureurs réalisant les mêmes temps peuvent se classer, au pire, dans les trente premiers. Le monde a changé, mais un semi-marathon mesure toujours 21,1 km, un marathon 42,195 km et, un 10 km 10 000 mètres, on peut dès lors considérer que le niveau général des athlètes a vraiment baissé. Lorsqu’on se lançait, dans ces années-là, dans l’aventure du marathon on se fixait comme objectif, dans un premier temps, de le boucler en moins de 3 h 30, avec pour ambition suprême de passer sous les 3 h 00. Et ce n’était guère considéré comme un exploit. Courir un semi marathon entre 1 h 30 et 1 h 35 vous cataloguait comme un coureur moyen, voire médiocre ; 1 h 30 sur un semi est un temps de filles prétendaient les « spécialistes ». Ne pas parvenir à boucler un 10 cm en moins de 40’ suscitait raillerie et honte. Et que dire des crêtes Vosgiennes ( 33 km, 1 000 m de dénivelé) terminé sous les 2 h 50, des 25 km ( à la mode durant quelques années) couru en 1 h 25 –1 h 30, des 20 km (prisés à cette période) en 1 h 15- 1 h 18, et j’en passe. Et pourtant, aucun podium pour ces coureurs de l’ombre qui ne se satisfaisaient que très rarement de leurs performances. Avec un entraînement véritablement approprié, les athlètes du SLC auraient sûrement pu faire mieux. Mais les anciens ne nourrissent aucun regret. Jean-Luc et Sébastien courent depuis 35 ans et ils sont toujours là. Loulou à du se résoudre à mettre un terme à sa carrière pour raison de santé. Rares sont ceux ayant commencé à courir avec eux aux débuts des années 80 qui sont encore en activité. Le seul regret qui parfois les titille un peu c’est de ne pas avoir apprécié, à leurs juste valeurs, les performances réalisées dans ces années là. Je me souviens d’arrivées décevantes au marathon de Reims en 3 h 22, au marathon de Paris en 3 h 18, au marathon de Strasbourg en 3 h 16 ou encore au marathon de Neuf-Brisach en 3 h 09. Oui, vous lisez bien, il n’y a pas d’erreur. En effectuant ces temps, dont certains rêvent aujourd’hui, les marathoniens du SLC n’étaient pas content !!! Même si franchir la ligne d’arrivée d’un marathon a toujours eu quelque chose d’exaltant, d’indescriptibles. Finir un marathon provoque, quel que soit le temps réalisés, un bonheur proche de l’orgasme. Le temps a passé, reste les souvenirs et encore de belles pages à écrire. Des pages qui auront désormais la couleur du trail, des sentiers forestiers, des dénivelés dantesques où les sensations sont tout aussi exaltantes !!! Courir c’est la vie ; les résultats sont éphémères…..
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